Risque inondation

Le risque inondation est présent sur le bassin versant au niveau des traversées urbaines. Il s’agit :
 Principalement :
 De la Loise et du Soleillant dans la traversée de Feurs ;
 Du Pouilly (Vesne) au niveau de Pouilly-les-Feurs, d’Epercieux-Saint-Paul et en aval ;
 Du Collet et du Villechaise dans la traversée de Balbigny ;
 Plus localement :
 La Toranche au niveau de Saint-Laurent-la-Conche et Saint-cyr-Les-Vignes ;
 Le Pannissière au pont chez Ronze
Concernant le le Garollet amont à Valeille et les Odiberts amont à Néronde, le risque n’à pas été évoqué par la commune dans le cadre des enquêtes. Aucune donnée n’a été transmise concernant Bussières mais le risque est à priori faible car le ruisseau est busé sur toute sa traversée.
Des études hydrauliques ont été conduites au niveau des principaux cours d’eau à risque :
 la Vesne à l’aval de Pouilly-les-Feurs ;
 la Loise dans la Plaine du Forez ;
 la Toranche dans le Plaine du Forez.

Protéger la population contre le risque inondation

Il appartient aux maires, dans le cadre de leurs attributions, d’assurer le bon ordre, la sûreté et la salubrité publiques, qui comprend notamment la nécessité de prévenir les inondations. Néanmoins, pour être efficace et pertinente, la gestion des inondations se doit d'être réfléchie à une échelle cohérente, celle des bassins versants.

La loi MAPTAM, au travers de la GEMAPI, a introduit et défini la compétence communale "Prévention contre le risque Inondation" dont les contours n'étaient jusqu'alors que précisés par la jurisprudence.  Aussi, pour plus de clareté et une meilleure coordination en matière de gestion du risque inondation, la compétence peut désormais être transférée à l'échelon intercommunal afin de tender vers une gestion des crues à l'échelle des bassins versants. 

Image par défaut

La loire en crue - ... novembre 2008

GEMAPI



Gestion du risque à échelle communale

Il appartient aux maires, dans le cadre de leurs attributions, d’assurer le bon ordre, la sûreté et la salubrité publiques, qui comprend notamment la nécessité de prévenir les inondations

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Porro labore architecto fuga tempore omnis aliquid, rerum numquam deleniti ipsam earum velit aliquam deserunt, molestiae officiis mollitia accusantium suscipit fugiat esse magnam eaque cumque, iste corrupti magni? Illo dicta saepe, maiores fugit aliquid consequuntur aut, rem ex iusto dolorem molestias obcaecati eveniet vel voluptatibus recusandae illum, voluptatem! Odit est possimus nesciunt.

Les principales manifestations morphologiques (érosion, transport solide…) sont souvent issues des crues les plus courantes. L’altération du régime des crues (laminage par des dispositifs de rétention/barrages ou au contraire augmentation de leur intensité avec l’imperméabilisation des sols) a une conséquence directe sur la capacité du cours d’eau à charrier ses sédiments ou déstabiliser ses berges.
Sur le territoire d’étude, l’altération du régime des crues n’est cependant pas une problématique majeure. Elle est considérée comme faible à nulle sur 86% du linéaire.
On recense quelques perturbations locales associées à l’imperméabilisation des sols, notamment en tête de bassins versant. Il s’agit :
- Du Pouilly en aval de Bussières ;
- Du Panissière en aval de Panissière ;
- Des Odiberts en aval de néronde ;
- Du ruisseau de Pérasse en aval de Violay.
Sur ces secteurs, l’augmentation des à-coups hydrauliques lors des précipitations est à l’origine d’une érosion significative du lit et des berges des cours d’eau.
Cette problématique existe bien sûr au droit des principales zones urbaines (Feurs et Balbigny) mais ses effets sont moins marqués compte-tenu de l’artificialisation des cours d’eau et de la proximité de la confluence avec la Loire.
La présence de digues ou merlons de curage accentue en aval les aléas hydrauliques en limitant les débordements (diminution des épanchements, accélération des vitesses…). La plupart des cours d’eau de la Plaine du Forez sont concernés sur des linéaires plus ou moins grands (voir « atlas des protections de berge, digues et merlons de curage » et « atlas de terrain »). Le rescindement de cours d’eau et les travaux hydrauliques produisent les mêmes effets sur les écoulements :
- Des débits de crue peu altérés à l’échelle du territoire.
- Des problématiques localisées associées à l’imperméabilisation des sols à l’origine d’érosion du lit et des berges sur quelques petits cours d’eau amont.

Connaitre pour comprendre

Or, la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (loi MAPTAM du 27 janvier 2014), a attribué aux communes, une nouvelle compétence sur la GEstion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations (GEMAPI).
 
Cette compétence est transférée de droit aux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale qui peuvent à leur tour la confier à des groupements de collectivités tels que le SMAELT.
 
Au 1er janvier 2018, le syndicat a donc pris la compétence GEMAPI.

Conscients du rôle que le SMAELT doit désormais assumer, les membres du Comité syndical ont néanmoins souhaité étudier plus précisément le risque inondation présent sur le territoire, au travers d’un stage de 4 mois de niveau universitaire de mai à septembre 2019 afin de connaitre plus précisément :
-          le niveau de risque et la vulnérabilité du territoire ;
-          les acteurs concernés et à quel degrés ;
-          les moyens techniques, humains et financiers mobilisables pour assumer convenablement cette compétence.
L’objectif étant à terme de définir une stratégie locale de gestion du risque inondation qui soit adaptée au territoire et aux acteurs et qui permettent une coordination des efforts en cas de crue.

Image par défaut